La Terre n’appartient pas aux hommes, ce sont les hommes qui appartiennent à la Terre (sagesse amérindienne par Sitting Bull). Retrouvons la place qui est la notre.
Tout sur Terre est fait pour durer, année par année, siècle par siècle, millénaire par millénaire. Léguons à nos enfants une Terre qui leur permet de continuer à vivre dans des conditions enviables.
La Terre possède une biodiversité incroyable où tout est à sa place. Arrêtons le crime contre la Création qui fait disparaître des milliers d’espèces à jamais.
La Nature a ses mystères que l’homme moderne ne sait pas comprendre. Pour lui, tout ce qu’il ne sait pas – n’existe pas. Or, l’Amérique a existé avant Christophe Colomb ... !
Dans la Nature, tout est propre, il n’y a pas de déchets, rien ne se perd, il n’y a pas de mauvaises herbes. L’homme moderne pollue tout : l’eau, l’air, la terre, et le climat se réchauffe.
Dans la nature, il y a des récoltes à l’automne, et il n’y a rien à manger en hiver. Le poids des animaux sauvages varie de 25 % au cours d’une année, en fonction de la nourriture disponible. L’homme moderne mange toute l’année. Le poids monte tout le temps.
Dans la nature, il fait chaud en été, et il fait froid en hiver. Les animaux font de réserves de graisse à l’automne – pour les brûler en hiver. L’homme moderne est climatisé en été et chauffé en hiver : il fait des réserves chaque automne et il ne les brûle jamais.
Dans la nature, les jours sont longs en été, et en hiver les nuits : les animaux s’y adaptent par l’hibernation. L’homme moderne, avec la lumière artificielle, vit en hiver comme en été : mêmes heures de travail, de télévision et toujours qu‘un minimum de sommeil : le corps ne peut jamais recharger ses accumulateurs.
Dans la nature, la survie nécessite une activité physique permanente pour assurer ne reste que le minimum vital. L’homme moderne a réussi à éliminer toute nécessité de travail physique de la vie de tous les jours : même la brosse à dents peut être équipée d’un moteur...
A chaque fois, nous avons gagné une bataille. Mais maintenant, nous sommes en train de perdre notre guerre contre la Terre. Or : la Terre n’a pas besoin de nous, c’est nous qui avons besoin de la Terre.