La sortie de prison de José Bové fut une mise en scène tout comme son emprisonnement: libéré juste avant la manifestation monstre "Larzac 2003", il y fut encore le cristallisateur du mouvement citoyen. Guy Bedos scandait "José à l'Elysée" sur quoi José repondit : "Me conseiller une carrière politique, c'est mal comprendre le sens du mouvement citoyen."

Voici le communiqué de la Confédération Paysanne lors de son emprisonnement:

Une incarcération inacceptable

"Le gouvernement de M. Raffarin a choisi de répondre par le mépris et la violence aux 600.000 personnes qui ont écrit personnellement au président de la République depuis le 19 novembre 2002, lui demandant de grâcier le porte-parole de la Confédération paysanne qui, par son implication dans des actions symboliques de neutralisation d'OGM, a permis de générer un débat salutaire sur l'utilisation de ces technologies en agriculture.

L'arrestation de José Bové ce dimanche 22 juin à 6h10 par un commando puis son acheminement en hélicoptère jusqu'à la maison d'arrêt de Villeneuve-les-Maguelones montre que le gouvernement de M. Raffarin répond aux interrogations des citoyens par la répression totale et systématique."

 

Voici la prison de VILLENEUVE DE MAGUELONNE près de Montpellier

où José Bové a jeûné pendant 25 jours au cours de son incarcération de 42 jours:

LE 14 JUILLET 2002 DEVANT LA PRISON ...

José Bové le 1 août 2002 après sa libération:

"J'ai jeûné parce c'était ma seule possibilité pour exprimer ma solidarité avec le mouvement social."

"Le jeûne est pour moi partie intégrante du mouvement citoyen que vous répresentez ici" ....

"Les trois premiers jours sont un peu difficile, puisque le corps essaie de se débarrasser des toxines. Mais après, on se sent leger, l'esprit devient clair, et j'ai pu approfondir mes reflexions.

Pour vous donner un exemple: on m'a beaucoup reproché mon engagement pour le peuple paléstinien, on m'a même traité d'antisemite.

Reflexion faite, je n'en prends qu'à moi-même: je me suis mal exprimé, et je tiens à m'excuser publiquement auprès de ceux que j'ai offensé dans leurs convictions réligieuses ou en face de leur vecu personnel ...."

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